Après quasiment un an de préparatifs de mariage et à presque 8 mois du jour J, il était tant que le moment si attendu par les mariées arrive : les essayages de robes !
Le choix de la boutique
Pour faire court, je ne suis pas ce genre de future mariée qui n’ai pensé qu’à ça depuis la demande en mariage : j’ai passé plus de temps à penser prestataires et décoration qu’à imaginer ma robe depuis des mois. Bon, j’ai quand même vu passer pas mal de modèles sur Pinterest et sur différents blogs, ce qui m’a bien sûr donné quelques idées !
Je me marie en Vendée, mais depuis longtemps, j’avais entendu parler sur les forums (Mariages.net notamment) ou sur les blogs de la boutique nantaise Les Mariées d’Emilie. De très bons retours, une boutique avec un choix important de robes et surtout des marques variées (et Européennes) : Pronovias, Jesus Peiro, Cymbeline, etc.
Du coup, je n’ai pas du tout hésité sur le choix de la boutique : depuis longtemps, c’était sûr que j’irais là-bas.
Mi-septembre, j’ai donc pris rendez-vous sur leur site internet. On m’a rappelée et il a été convenu un rendez-vous à 14 h le mardi 29 septembre 2015. Quelques consignes (j’avais tout de même quelques questions, un RDV pareil, ça se prépare !) : pas obligée de venir avec des modèles en tête, accompagnée de 2 personnes maximum, une boutique partenaire premium pour certaines marques comme Pronovias.
Jour J : les essayages
C’est donc accompagnée de ma mère et de mon frère que je prévois de me rendre aux essayages. Je raconte quasiment tous les préparatifs de mon mariage ici, donc pour garder un peu de surprise, ces 2 personnes seront les 2 seules dans la confidence pour ma robe. Témoins et demoiselles d’honneur n’auront pas le droit d’avoir le moindre détail sur LA robe, et encore moins le futur marié qui découvrira ça dans quelques mois !
On arrive pile à l’heure. A l’arrivée, on appelle une conseillère qui me suivra pendant tous les essayages : c’est Carole qui va devoir subir mes indécisions, doutes mais aussi idées précises.
Elle nous fait avancer dans une pièce où des dizaines de robes sont déjà suspendues. Tout ce blanc, ces matières… On ne sait où regarder ! Elle me présente le concept de la boutique : que des marques européennes, avec un principe simple : un modèle de robe n’est pas vendu plus de 3 fois pour éviter que toutes les mariées du coin se retrouve avec la même robe ! Autre point fort : les retouches couture sont faites à l’étage, dans la boutique.
Carole me demande ensuite de parler de mon mariage, le thème, comment est M. Escarpins, et puis ce que j’ai déjà en tête pour la robe que j’imagine. J’ai vu plein de superbes modèles en ligne, ai été voir les photos des robes vendues dans la boutique la veille sur leur site en ligne… Et finalement, avoir vu trop de choses comme ça rend difficile le choix : il y a les goûts des autres, et ce que j’aime vraiment. La mission de Carole fut donc de dégrossir un peu tout cela pour trouver vraiment le modèle, le style de robe qui me conviendrait à moi, et non pas selon des photos que j’ai vu sur le web.
Elle commence donc par me sortir une robe, selon ce qu’elle ressent de ma description et de mes envies. L’objectif : lui dire si j’aime, et si je n’aime pas, pourquoi. Autant le dire, on a passé plein de robes en revue, pour se rapprocher finalement des modèles qui pourraient me plaire. Après avoir vu plein de modèles, le choix se complique, certaines sont, à mes yeux de non-experte en robes de mariée, très similaires.
Carole, elle, voit tout : du petit détail en dentelle, au type de tissu (organza, tulle…), à la coupe de la robe. Et elle sait d’avance ce qui peut m’aller ou non. Mais après tout, cela reste mon choix.
C’est parti pour enfiler les robes
Nous montons à l’étage avec ma mère et mon frère. Carole me prête des chaussures, monte plusieurs modèles de robes et c’est parti ! Confortablement installés dans un canapé, mon frère et ma mère sont « juges » des essayages et peuvent tout observer. De mon côté, je suis un peu tendue au début : c’est un gros poids que de devoir choisir comme cela LA robe, celle du jour J, dans laquelle tout le monde me verra. Le côté « je veux que tout soit parfait » ressort à ce moment-là : je veux que la robe soit parfaite. Oui, mais c’est quoi parfait au juste ? Je me sens un peu perdue aussi, il y a tellement de modèles qu’en choisir un me parait mission impossible !
Carole m’aide à enfiler la première, puis je sors de la cabine, et me retrouve devant un miroir à admirer le résultat. Ce fut ainsi pour pas moins de 5 ou 6 robes (je ne me souviens plus le nombre exact !). A vrai dire, les essayages ont fait un cheminement : j’ai essayé des modèles de divers styles, diverses formes, matières, détails, etc. pour voir ce qui m’allait, ne m’allait pas, me plaisait ou ne me plaisait pas.
Et petit à petit, cela a paru une évidence (et non pas un coup de coeur, comme l’a précisé Carole) : c’était cette robe qu’il me fallait. Pourquoi pas un coup de coeur ? Parce que je n’ai pas eu le craquage comme on voit dans les films. Mon regard n’a pas croisé une robe, et je n’ai pas fondu sur place pour elle. Non, c’est plutôt petit à petit que ça a fait son chemin dans ma tête, à force d’essayages, pour me rendre compte que c’était ce modèle-là qui m’allait le mieux et dans lequel je pouvais me projeter.
Bon, se projeter, il le faut, parce que la robe n’était pas à ma taille (biennnn trop grande, étant petite et menue), donc beaucoup trop longue ! Et pour le dos, il faut imaginer ce que ça donne collé à la peau, parce que là, je ne voyais pas trop. Mais Carole a épinglé la robe pour que je vois au mieux, m’a expliqué ce que cela donnerait une fois retouchée. Et puis j’ai commencé à me projeter : imaginer une coiffure par exemple. Pour les accessoires, c’est trop tôt : il faut encore que je fasse le process de m’imaginer avec cette robe avant d’accessoiriser.
Après, quand je disais pas de coup de coeur, il faut tout de même que je souligne que cette robe fut la seule qui, à peine enfilée, m’a fait un tilt en me regardant dans le miroir de la cabine d’essayage. Elle avait un petit quelque chose que les autres n’avaient pas.
Cette robe, ce sera la mienne. Celle que mes proches pourront découvrir le jour J. Ca y est, je l’ai trouvée. Et ça, c’est un sacré pas dans le mariage ! Ca concrétise beaucoup les choses, moi qui imaginait surtout le décor du jour J, me voilà plantée dans le décor, avec ma robe (mais pas encore maquillée, ni coiffée). Et ça, ça fait bizarre ! Je vais me marier !
Et la suite ?
Une fois la robe choisie, Carole nous explique qu’elle va la commander dans la bonne taille, qu’il faudra prévoir un autre essayage en début d’année 2016 et qu’il faudra à ce moment-là que j’apporte les chaussures que je porterais le grand jour. Il me reste 3 mois pour trouver THE paire de chaussures, et autant le dire, c’est quasi tout aussi important pour moi que la robe (je ne m’appelle pas Mlle Escarpins pour rien !).
Bien sûr, nous réglons la facture (merci maman pour le beau cadeau !), et puis voici le temps de se quitter. Merci Carole pour sa patience, ses précieux conseils, son accompagnement et sa gentillesse. Merci maman, merci J. de m’avoir accompagnée dans ce moment précieux dont je me souviendrais toute ma vie, de m’avoir donné vos avis et d’avoir vous aussi approuvé (sans larmes, mais avec de la joie, bien sûr) la robe qui devra éblouir nos invités le jour J.
Sur le coup on ne réalise pas, mais après on se dit… J’ai choisi la robe que de nombreuses petites filles rêvent de porter… Et ça c’est magique. Ca donne surtout encore plus envie que les mois passent (parce qu’en plus c’est dur de tenir un secret aussi longtemps !).
Comme d’habitude pour terminer mon article, je ne peux que dire… Affaire à suivre !
COMMENT (1)
Sandra
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Ah super ! J’aime tellement lire les essayages de robes et je te comprends sur le fait que l’idée se construise petit à petit ce qui amène au coup de cœur final !
Moi, je n’ai pas souhaité faire ses essayages car ce n’est pas du tout mon style, j’ai donc fait appel à une couturière spécialisée et nous construisons la tenue idéale
Ah la magie du mariage tant que l’on ne porte pas la robe on a du mal à se dire que bientôt c’est le grand jour !!!